Moulin de Duhart

Pauillac

Le second vin du Château Duhart-Milon est sélectionné à partir des mêmes bases que le grand vin. Il s’agit en général de vignes moins âgées que la moyenne du vignoble.
Moulin de Duhart présente des caractéristiques proches du grand vin avec cependant un potentiel de garde moindre puisque son élevage en barriques est plus court.
Il doit être bu plus jeune que son aîné. L’origine du nom vient de la présence ancienne d’un moulin sur le plateau des Carruades, jouxtant le vignoble de Duhart-Milon.

Moulin de Duhart Pauillac

Millésimes

  • Millésime 2019

    • Merlot 58%,
    • Cabernet sauvignon 42%

    A Duhart-Milon, le moment idéal pour commencer à vendanger nos Merlots plantés sur graves est arrivé le 19 septembre. Ceux sur argiles ont pu attendre quelques jours de plus. Nous avons eu, cette année encore, une belle complémentarité entre nos Merlots sur graves (plus mûrs) et ceux sur argiles (plus frais et tardifs).
    Cela nous a permis d’aller chercher dans ce cépage qui compose un tiers de notre assemblage, une belle maturité tout en conservant un joli fruit frais. Nos vignes de Cabernet Sauvignon semblaient avoir bien mieux anticipé les chaleurs cette année, leur permettant de ne pas souffrir de blocages de maturation en juillet malgré la canicule et d’avoir ensuite une évolution des baies progressive pendant le mois d’août, plus tempéré. Les petites pluies de mi-septembre ont été très bénéfiques pour accompagner la fin de maturation dans les graves de Duhart-Milon, plus arides que celles du plateau de Lafite.

    NOTE DE DEGUSTATION (à la mise en bouteilles):

    Belle couleur sombre profonde.
    Le nez, encore discret, laisse paraître de belles notes torréfiées. S’en suivent des arômes de fruits rouges bien mûrs, tels que la cerise fraîche en particulier.
    En bouche les notes restent délicates. Le vin prend progressivement toute son amplitude en gardant une belle harmonie. La douceur de la finale est caractéristique de cette année 2019.

  • Millésime 2018

    • Merlot 60%,
    • Cabernet sauvignon 40%

    A l’aube des célébrations des 150 ans de l’acquisition de Château Lafite par la famille Rothschild, nos équipe sont dû faire face à des défis de taille face à un climat capricieux. De décembre à juillet, les pluies incessantesont favorisé le développement du mildiou et des risques de grêle. L’été ne commença réellement qu’à la mi-juillet avec de très fortes chaleurs, parfois extrêmes, qui ont permis de rééquilibrer le vignoble en bon état sanitaire et ainsi nous amener sur le chemin d’un grand millésime. En comparaison avec le terroir de Lafite, 2018 aura été plus sec pour les Cabernets Sauvignons de Duhart-Milon mais plus argileux pour les Merlots, ce qui aura eu l’effet de deux évolutions différentes face au climat. Les Cabernets Sauvignons ont souffert d’un manque d’eau pendant l’été mais les quelques pluies du 28 août et du 5 septembre ont permis de rééquilibrer la situation et assurer la bonne maturation de nos raisins. Quant aux Merlots plus argileux, notre terroir se révéla particulièrement adapté au millésime ce qui permis de façonner les plus beaux Merlots jamais vu à Duhart, une promesse pour notre Grand Vin qui contient toujours une belle proportion de Merlot.

    NOTE DE DEGUSTATION (à la mise en bouteilles):

    Robe profonde au bel éclat.
    Le nez est déjà expressif avec des arômes de cerises, de cassis bien murs et des notes vanillées. En bouche le vin présente une attaque ample et douce. Les fruits perceptibles au nez reviennent sous formes acidulées très gourmandes. La finale longue, précise, présente une belle sucrosité. Un vin qui montrera tout son potentiel autour de 2025/2028.

  • Millésime 2017

    • 62 % Merlot
    • 38 % Cabernet Sauvignon

    Après un hiver plutôt doux, le printemps a été marqué par les nuits de gel des 26 et 27 Avril qui ont durement touché le vignoble bordelais. Duhart-Milon, dans ses secteurs les plus froids, fut touché sur 5 ha. Les conditions sont ensuite devenues excellentes avec des températures chaudes, plus élevées que la normale, et des précipitations équilibrées et bien positionnées. La fleur est arrivée précocement de sorte qu’à mi-juin nous avions presque 15 jours d’avance sur la nouaison. Après un bon épisode de pluie fin juin, les températures, sans être froides, sont restées tout l’été inférieures à la normale. Ceci nous a permis de retrouver un calendrier normal et la maturation s’est poursuivie lentement et parfaitement jusqu’à mi-septembre, date du début des vendanges.
    Un épisode de pluie, du 10 au 20 septembre, est venu perturber un climat serein, générant plus de commentaires que de réelles dégradations. Au fur et à mesure d’une cuvaison classique de 20 jours, les vins ont vite affirmé leur potentiel et leur caractère assez classique.

    NOTE DE DEGUSTATION (A LA MISE EN BOUTEILLE):

    Robe brillante d’un rouge profond. Nez expressif avec des notes de fruits mûrs réhaussées d’une touche de caramel. Bonne attaque en bouche. Vin délicat et soyeux, bien équilibré et belle rondeur.
    Finale longue et bien homogène.

  • Millésime 2016

    • 79 % Merlot
    • 21 % Cabernet Franc

    2016 se distingue à Bordeaux par son homogénéité climatique, c’est un millésime qualitatif pour toute la région. Après un débourrement dans des dates proches de la normale, le printemps fut plutôt pluvieux et frais. Juin fut particulièrement maussade et froid, mais la fleur se déroula quand même dans de bonnes conditions. L’été fut chaud et très sec, presque trop sec début septembre car nous sentions la maturation parfois bloquée. Duhart-Milon, grâce à son terroir plutôt froid et tardif, traversa parfaitement cette période de stress jusqu’aux pluies idéales de la mi-septembre. Dés ce moment le millésime était gagné et la maturation pu s’achever dans des conditions optimales.

    NOTE DE DEGUSTATION (A LA MISE EN BOUTEILLE):

    Belle robe couleur rouge sombre. Le nez reste encore discret mais frais. Bonnes notes de fruits rouges, de cassis. Le boisé et bien fondu. En bouche, l’attaque est satisfaisante, pleine et douce. Le vin prend rapidement une belle amplitude. Belle richesse. Les tanins restent toujours soyeux et ronds. Belle longueur dans un style très classique du terroir de Duhart. Il devrait atteindre son apogée dans 4 à 8 ans.

  • Millésime 2015

    • 62% Merlot
    • 38% Cabernet Sauvignon

    Phénomène récurrent ces dernières années, le début de l’hiver a été doux et sec et ce n’est que fin janvier que les froids bénéfiques sont arrivés, accompagnés de précipitations. Le débourrement a commencé début avril comme d’ordinaire et la vigne s’est ensuite rapidement développée grâce aux réserves en eau et au climat tempéré. En juin, la floraison a été précoce et homogène, indice prometteur avant la récolte.
    L’influence de l’océan et de l’estuaire a permis d’atténuer quelque peu un été chaud avec des hautes températures. Le stress hydrique a été élevé, mais les pluies d’août ont apporté la fraîcheur nécessaire à la véraison puis à une parfaite maturation. Les conditions idéales étaient réunies au moment des vendanges, permettant d’obtenir le meilleur de chaque parcelle.

    NOTES DE DEGUSTATION (à la mise en bouteilles) :

    Le vin présente une bonne couleur soutenue.
    Nez encore fermé, mais révélant déjà de belles notes de fruit frais et de tabac.
    L’attaque est assez souple et délicate mais le vin prend ensuite une bonne amplitude et commence à présenter une belle longueur.
    Les tanins sont fins et révèlent un belle sucrosité.

  • Millésime 2016

    • 79 % Merlot
    • 21 % Cabernet Franc

    2016 se distingue à Bordeaux par son homogénéité climatique, c’est un millésime qualitatif pour toute la région. Après un débourrement dans des dates proches de la normale, le printemps fut plutôt pluvieux et frais. Juin fut particulièrement maussade et froid, mais la fleur se déroula quand même dans de bonnes conditions. L’été fut chaud et très sec, presque trop sec début septembre car nous sentions la maturation parfois bloquée. Duhart-Milon, grâce à son terroir plutôt froid et tardif, traversa parfaitement cette période de stress jusqu’aux pluies idéales de la mi-septembre. Dés ce moment le millésime était gagné et la maturation pu s’achever dans des conditions optimales.

    NOTE DE DEGUSTATION (A LA MISE EN BOUTEILLE):
    Belle robe couleur rouge sombre. Le nez reste encore discret mais frais. Bonnes notes de fruits rouges, de cassis. Le boisé et bien fondu. En bouche, l’attaque est satisfaisante, pleine et douce. Le vin prend rapidement une belle amplitude. Belle richesse. Les tanins restent toujours soyeux et ronds. Belle longueur dans un style très classique du terroir de Duhart. Il devrait atteindre son apogée dans 4 à 8 ans.

  • Millésime 2014

    • 64% Merlot
    • 36% Cabernet Sauvignon

    Les grandes pluviométries de novembre à février ont remis à niveau les nappes phréatiques, déjà bien remplies par les années 2012 et 2013, supérieures ou équivalentes aux moyennes annuelles.
    Les températures sont restées supérieures aux normales et les vignobles, comme les hommes, ont manqué de bonnes gelées hivernales comme on les aime : beau soleil, froid sec, sans vent pendant environ 15 jours ! Nous ne maîtrisons pas la nature! Le débourrement a été précoce, suivi d’une floraison homogène la première semaine de juin, favorisée par une élévation des températures.
    Comme toujours, les conditions climatiques ont été au centre de nos préoccupations de viticulteurs et nos équipes ont œuvré tout au long de l’année pour amener à maturité un raisin en parfait état sanitaire. La véraison s’est faite en deux périodes, fin juillet, puis après le 15 août, ce qui a entraîné des différences de maturité sur les grappes d’un même pied de vigne.
    Il a donc fallu «jongler» au moment des vendanges pour faire les choix les plus judicieux et insister auprès des vendangeurs et des trieurs afin de ne garder que le «nec plus ultra» des raisins rouges, aptes à produire nos grands vins de Pauillac.

    NOTES DE DEGUSTATION (A LA MISE EN BOUTEILLES)

    Bonne couleur. Rouge soutenu. Nez franc, encore fermé. Notes de fruits frais, de cerise griotte particulièrement. L’attaque est souple et ronde. Le vin présente une belle énergie. En bouche, il développe bien. La structure laisse supposer une ouverture rapide. La longueur est bonne sur des tanins légèrement verts, mais tendres.            
    C’est un vin qui s’ouvrira sous 2 ans et sera à son apogée entre 2018 et 2022.

  • Millésime 2013

    • 67% Merlot
    • 33% Cabernet Sauvignon

    L’hiver très humide et froid a engendré un grand décalage dans tous les travaux viticoles ; le débourrement a été tardif, la floraison aussi avec 3 semaines de retard sur la moyenne des 50 dernières années, sous un climat capricieux, ce qui a entraîné coulure et millerandage, annonçant une récolte moins importante qu’à l’habitude. Puis fin juin, le climat change brutalement et nous passons en plein été, sans transition, mais avec une forte tendance orageuse locale (le 27 juillet et le 2 août, selon les secteurs).

    La situation devient « sportive » à partir du 15 septembre : de la pluie, du soleil, de la maturité longue à obtenir bien qu’une partie du retard ait été rattrapé, puis plus délicate et plus risquée lorsqu’on constate, fin septembre, le développement «explosif» du botrytis ! C’est donc la course sans galop d’essais, et la chasse aux vendangeurs pour aller le plus vite possible. Heureusement, les équipes de trie sont très efficaces malgré la difficulté de la récolte. La chronologie habituelle de ramassage des parcelles de rouge est quelque peu modifiée en fonction de l’impact du botrytis et du potentiel à faire du premier ou second vin.

    NOTES DE DEGUSTATION (À LA MISE EN BOUTEILLES) :

    L’expression fruitée est bien présente, et nous retrouvons dans ce jeune vin, les arômes variétaux. Le vin est droit, sans être très ample, et se prolonge par une finale assez expressive, équilibrée, ronde et sans lourdeur.
    Le réel plaisir de la consommation interviendra dans 2/4 ans.

  • Millésime 2012

    • 53% Merlot
    • 47% Cabernet Sauvignon

    2012 s’est caractérisé par des conditions climatiques délicates dans le Bordelais.
    Après un hiver relativement doux, la pluie et l’humidité ont dominé pendant le printemps et tout particulièrement au mois d’avril au cours duquel est enregistré un violent orage de grêle (24 avril).
    De telles conditions ont engendré une fécondation difficile et ont fait craindre des répercussions quantitatives à la baisse. Le travail des vignerons a été plus que jamais indispensable.
    Juin et juillet ont alterné chaleur et humidité. Dès le mois d’août, on a retrouvé une certaine stabilité climatologique qui a permis aux raisins de parfaire leur maturité.
    Néanmoins, une certaine hétérogénéité des maturités a contraint nos équipes à un travail important de trie dès la fin septembre.

    NOTES DE DEGUSTATION (à la mise en bouteilles) :

    Le nez est assez expressif avec des tendances de fruit rouge qui ne laissent pas de place aux notes boisées.
    En bouche, après une attaque ronde et équilibrée le vin se resserre et devient plus droit. La finale, très agréable, n’est pas très longue mais revient sur le fruit.
    Un joli vin qui va nous réjouir dans 3/5 ans.

  • Millésime 2011

    • 69 % Merlot
    • 31 % Cabernet Sauvignon

    L’année climatique a été marquée par son caractère atypique, mobilisant toute la vigilance et le savoir-faire des équipes techniques. 
    Printemps et été ont interverti les rôles : un printemps exceptionnellement chaud et sec, entraînant une précocité inaccoutumée, suivi d’un été marqué par un déficit d’ensoleillement en juillet et un mois d’août plus humide que la moyenne. 
    Alors que les vendanges se préparaient, un gros orage de grêle sur le Nord de Pauillac et Saint-Estèphe, le 1er septembre, a quelque peu bousculé les plannings. Les parcelles touchées ont été rentrées en premier, sans préjudice majeur compte-tenu de la précocité, les raisins étaient déjà bien mûrs !

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Nez floral, caractéristique du cabernet sauvignon.
    Notes de fruits noirs, mûres. La bouche est droite avec une bonne densité.
    Finale fraîche avec une belle rondeur.

  • Millésime 2010

    • 51% Cabernet Sauvignon
    • 49% Merlot

    Le début de l’année viticole a été marqué par un hiver froid et relativement humide, ce qui engendra un débourrement légèrement plus tardif qu’en 2009, vers la mi-avril. Le temps sec et ensoleillé du mois d’avril fut alors particulièrement favorable pour le développement de la vigne.
    Mai et juin se sont caractérisés par une alternance entre épisodes pluvieux et journées ensoleillées. Le début du mois de juin a été marqué par une vague de fraîcheur qui compliqua la floraison des merlots, entraînant coulure et millerandage.

    Fort heureusement, le mois de juillet a été très sec (pluviométrie inférieure à 20 mm) avec des températures relativement élevées qui ont permis de rattraper le retard au moment de la floraison. 
    Les mois d’août et de septembre, très secs et avec de belles températures diurnes et des nuits fraîches sont venues parfaire la lente et complète maturation des raisins.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Nez de fruits rouges. Caractère souple avec des tanins ronds et soyeux.

  • Millésime 2009

    • 52 % Cabernet Sauvignon
    • 48 % Merlot

    Le début de l’année viticole a été délicat à gérer en raison d’un printemps plutôt chaud mais surtout humide. Une grande vigilance était de rigueur pour protéger la vigne.
    Le beau temps stable est revenu en juin et s’est maintenu tout l’été. La sècheresse s’est même installée, entrecoupée en juillet, août et septembre d’épisodes légèrement pluvieux bienvenus. Le bel ensoleillement, les journées chaudes, sans être caniculaires, et les nuits assez fraîches ont permis une maturation lente repoussant le début des vendanges fin septembre.
    Des conditions climatiques exceptionnellement favorables, couronnées par des vendanges sous le soleil, pour un résultat qui fera date.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Une jolie mise en bouche avec des arômes de fruits rouges. La rondeur, apportée par le merlot, équilibre la structure sérieuse et un peu sévère caractéristique du cabernet sauvignon. Belle finale avec des tanins expressifs.

  • Millésime 2008

    • 57 % Merlot
    • 43 % Cabernet Sauvignon

    Après un vrai hiver et ses quelques gelées de printemps, la saison viticole s’est déroulée sous surveillance : floraison peu productive, humidité permanente favorisant les maladies, été moyennement chaud. Heureusement septembre a été beau, ce qui a permis d’attendre la complète maturité des raisins, avec des vendanges tardives.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le nez du merlot est très présent, avec son fruit rouge.
    La bouche s’exprime rapidement, avec une belle amplitude, puis le vin se resserre pour terminer sur une belle structure qui va demander 3/4 ans pour bien s’apprécier.

  • Millésime 2007

    • 57 % Merlot
    • 43 % Cabernet Sauvignon

    De bonnes pluies hivernales ont remis les nappes phréatiques à un bon niveau et le débourrement très précoce a marqué la fin de cet hiver froid et humide. Les températures de mars et avril ont été assez élevées, favorisant le démarrage de la végétation. Une longue période grise, tempérée, sans excès s’est ensuite prolongée jusqu’en août. Heureusement, le beau temps s’est stabilisé début septembre pour favoriser la bonne et calme maturation du raisin. Il aura fallu patienter 125 jours après floraison pour atteindre la complète maturité des sucres, des tanins et de la pellicule. Un cycle végétatif plus long que la normale pour une année caractérisée par 13 lunes.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Une belle expression aromatique, laissant transparaitre les caractéristiques du merlot, montre l’ouverture de ce vin. En bouche, une belle trame, fruitée et expressive, se développe rapidement avec des tanins présents et assez souples, qui lui permettent d’être déjà prêt à boire.

  • Millésime 2006

    • 54 % Merlot
    • 46% Cabernet Sauvignon

    Le climat a été contrasté avec un hiver froid et humide suivi d’un beau printemps et d’un été alternant chaleur et fraîcheur jusqu’à un passage orageux à la mi-septembre. Une grande vigilance était nécessaire pour amener à maturité des raisins tout à fait sains.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Belle robe rouge grenat. En bouche, le vin est souple, rond et friand avec une bonne structure qui lui permettra de bien s’exprimer dans les cinq années à venir.

  • Millésime 2005

    • 93% Cabernet Sauvignon
    • 7 % Merlot

    2005 a été la quatrième année consécutive de pluviométrie déficitaire mais la sécheresse s’est installée très tôt fin mai ce qui a permis à la vigne de s’adapter en réduisant son feuillage. Les grosses chaleurs de juin et juillet ont décliné progressivement en août et les nuits fraîches ont permis de conserver une bonne acidité pour une maturité lente sans blocages. Une année climatique atypique mais finalement idéale pour la production de raisins sains, très mûrs et gardant une belle fraîcheur.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le nez est fruité, il est l’expression du merlot et du cabernet sauvignon, encore jeune avec des notes florales un peu exotiques. La bouche est assez souple, ample et ronde. Belle finale avec des tanins expressifs, denses et très ronds.

  • Millésime 2004

    • 70 % Merlot
    • 30 % Cabernet Sauvignon

    Après un hiver pluvieux et un printemps froid, les mois de juin et juillet ont été secs et chauds. Un mois d’août plus doux et un mois de septembre assez beau, sans grande chaleur, ont conduit à une lente maturité qui a repoussé la date des vendanges à la fin septembre. Ceux qui ont eu la patience d’attendre ont été récompensés.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Robe rubis sombre, le nez est finement boisé, avec des notes de fruits confits. La bouche est discrète et agréablement fruitée.

  • Millésime 2003

    • 70 % Merlot
    • 30 % Cabernet Sauvignon

    D’octobre 2002 à septembre 2003, très faible pluviométrie. Malgré ces conditions, les sols sont restés relativement frais et la vigne n’a pas souffert du manque d’eau. La particularité du millésime vient de la chaleur excessive. Les températures de la première quinzaine d’août ont été vraiment très exceptionnelles (supérieures à 40°C).

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Nez expressif des variétés de raisins de vigne, encore jeune, avec des notes florales un peu exotiques. Début de bouche assez souple, ample et rond. Finale où on retrouve des tanins expressifs, moyennement dense et très ronds.

  • Millésime 2002

    • 75% Merlot
    • 25% Cabernet Sauvignon

    Après un hiver chaud et sec, le débourrement fut précoce. Par la suite, un temps relativement froid et pluvieux, au moment de la floraison, entraîna des phénomènes de coulure et de millerandage. Les mois de juillet et août – plutôt frais – vont être heureusement suivis d’un mois de septembre superbe : sécheresse, chaleur et soleil le jour, fraîcheur et vent de nord-est la nuit.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le nez est fruité et expressif. Bonne attaque, franc, pas très simple mais équilibré avec une bonne longueur sans tanins excessifs.

  • Millésime 2001

    • 61% Merlot
    • 39% Cabernet Sauvignon

    L’année climatique 2001 a surpris par la longueur inhabituelle du cycle végétatif qui a repoussé le début des vendanges en octobre, alors que la floraison avait été normale.

    Cette année, il fallait donc être particulièrement patient et très attentif à la bonne maturité des grappes au niveau des tables de tries.

  • Millésime 2000

    • 60% Cabernet Sauvignon
    • 40% Merlot

    Une très belle année climatique pour un très grand millésime. La récolte sous le soleil a permis d’apporter la touche finale à une année précoce, équilibrée en températures et pluviométrie.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le Moulin 2000 s’inscrit dans la ligne de son aîné avec une souplesse qui lui permet déjà d’être très appréciable. Il est tannique d’un beau rubis, long et équilibré. Un fruit expressif au nez et en bouche.

  • Millésime 1999

    • 58% Cabernet Sauvignon
    • 42% Merlot

    Les pluies de vendanges sont venues troubler nos vignerons pourtant enthousiastes après une année où leur technicité mise à l’épreuve avait vaincu un mildiou rôdeur. Le renforcement des équipes de vendangeurs a cependant permis des vendanges ‘éclair’ qui ont préservé l’acquis.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le Moulin 1999 se présente avec un nez fruité, légèrement boisé, et une bouche souple, ronde et longue.

  • Millésime 1998

    Des conditions optimales de précocité, de floraison et de températures durant l’été ont préparé un grand millésime. Seules quelques pluies ont perturbé les vendanges, heureusement sans dommages.

    Notes de dégustation (à la mise en bouteilles) :

    Le Moulin 1998, équilibré et fruité, présente un nez expressif et une belle souplesse en bouche.